Étant affouettée à d'autres chats le mercredi soir, je n'ai pu débarquer sur Astro qu'à partir du jeudi, à la Carène.
Notre fabuleuse épopée coosmiiique est issue de l'article écrit par moi même sur Nerds can dance Pour plus de photos/vids, allez faire un tour sur le blog des sonics.et les pures photos de G.Raffenel.
Notre fabuleuse épopée coosmiiique est issue de l'article écrit par moi même sur Nerds can dance Pour plus de photos/vids, allez faire un tour sur le blog des sonics.et les pures photos de G.Raffenel.
Jeudi : Bunker Palace#1 @ La Carène
Arrivé bien tard sur Brest accompagné d’un furet de l’espace, c’est donc fort logiquement à la brestoise que nous avons entamé les hostilités à la bière de SDF sur un parking crado en friche du port, à côté d’un routier qui avait choisi le meilleur endroit pour dormir peinard dans son camtar, bercé par les vocalises des sacs à gnôle. Déchéance toute relative : nous avions prévu de bouger rapidement, à la différence de nos voisins de voiture, techno à fond dans le poste…
C’est revêtus de nos plus belles moumoutes que nous nous sommes dirigés vers le port, histoire d’aller tâter l’ambiance avant de rejoindre, vodka en bonne place, la Carène où Troy Pierce est déjà en train d’officier. Comme d’hab’ super déco, public ultra cool, classe, déguisé et fou. alors bon j’ai préféré Troy Pierce à Richie Hawtin (bien trop linéaire –pour ne pas dire monotone- dans son mix).
bunker palace#1@La Carène
Le premier envoyait perles dark sur perles dark chargées en basses dans une techno assez lente. R.H. envoyait lui des loops bien froides dans une parfaite maîtrise des cycles de respiration techno, faisant preuve d’une maîtrise presque trop parfaite pour être vivante. Le tout, il faut le souligner, dans d'excellentes conditions sonores (cette Carène !). Mais qu’est ce que les gens à Astro sont follement cools, pure ambiance que celle de la Carène. Fin sur la plage du moulin blanc pâté vin rouge saucpiff, dodo bagnole clochard style, that's the way I like it.
Vendredi : les Sonics, Gui Boratto & N.Tahernia @ Vauban
Après un royal petit dej’ vautré dans le canap’ d’un bar de voileux sur le moulin blanc, je me dirige vers le Vauban puis au manoir de Keroual pour une réunion bénévoles gentiment improvisée. Oui au fait, je suis runner sur le festival. Je repère les hôtels pour ma mission du soir puis me dirige vers la Carène ou plutôt son fantastique toit en bois exotique pour un Astrococktail mis en musique par Michel Ripoche le violoniste (pièces classiques romantiques du XIXe), et Mister Dumondeaubalcon, classes, relax et inspirés, 3 heures à parfaire mon bronzage de Bob Sinclar en discutant avec Douchka puis avec une charmante amie d’ami, petite brune pétillante, reviens, mais où es-tu ?
Arrivé bien tard sur Brest accompagné d’un furet de l’espace, c’est donc fort logiquement à la brestoise que nous avons entamé les hostilités à la bière de SDF sur un parking crado en friche du port, à côté d’un routier qui avait choisi le meilleur endroit pour dormir peinard dans son camtar, bercé par les vocalises des sacs à gnôle. Déchéance toute relative : nous avions prévu de bouger rapidement, à la différence de nos voisins de voiture, techno à fond dans le poste…
C’est revêtus de nos plus belles moumoutes que nous nous sommes dirigés vers le port, histoire d’aller tâter l’ambiance avant de rejoindre, vodka en bonne place, la Carène où Troy Pierce est déjà en train d’officier. Comme d’hab’ super déco, public ultra cool, classe, déguisé et fou. alors bon j’ai préféré Troy Pierce à Richie Hawtin (bien trop linéaire –pour ne pas dire monotone- dans son mix).
bunker palace#1@La Carène
Le premier envoyait perles dark sur perles dark chargées en basses dans une techno assez lente. R.H. envoyait lui des loops bien froides dans une parfaite maîtrise des cycles de respiration techno, faisant preuve d’une maîtrise presque trop parfaite pour être vivante. Le tout, il faut le souligner, dans d'excellentes conditions sonores (cette Carène !). Mais qu’est ce que les gens à Astro sont follement cools, pure ambiance que celle de la Carène. Fin sur la plage du moulin blanc pâté vin rouge saucpiff, dodo bagnole clochard style, that's the way I like it.
Vendredi : les Sonics, Gui Boratto & N.Tahernia @ Vauban
Après un royal petit dej’ vautré dans le canap’ d’un bar de voileux sur le moulin blanc, je me dirige vers le Vauban puis au manoir de Keroual pour une réunion bénévoles gentiment improvisée. Oui au fait, je suis runner sur le festival. Je repère les hôtels pour ma mission du soir puis me dirige vers la Carène ou plutôt son fantastique toit en bois exotique pour un Astrococktail mis en musique par Michel Ripoche le violoniste (pièces classiques romantiques du XIXe), et Mister Dumondeaubalcon, classes, relax et inspirés, 3 heures à parfaire mon bronzage de Bob Sinclar en discutant avec Douchka puis avec une charmante amie d’ami, petite brune pétillante, reviens, mais où es-tu ?
Astrococktail, La Carène Rooftop
Je rejoint la bande rennaise qui attaque sévère à la bretoise dans un parc (Mustache est déjà à fond), je me contente de les regarder (eh oui je conduis). Direction l’aéroport pour y chercher les héros de la soirée Gui Boratto et Navid Tahernia, en pleine forme et aux humours communicatifs. Après une pause Hôtel, retour au Vauban. Cette salle de 300 places au sound system démoniaque de qualité retentit du set des Sonics, lequels amènent sur du velours au moyen de belles perles minimales et parfois cotonneuses (à la Border Community) le Live de Gui Boratto, visiblement très attendu par l’assistance. Lui, souriant s’affaire à brancher son macbook et ses contrôleurs dont un magnifique Lemur. Son live mettra tout le monde d’accord, parfaitement balancé entre mélodies léchées, son racé et gros pied dancefloor, dans une maîtrise d’une parfaite ductilité des éléments de ses tracks, d’où une fluidité remarquable (pas de faux live à transitions foireuses ici). Final en beauté et les bras en l’air sur « Beautiful Life » (titre chanté par sa femme) plein de vie et de couleurs. Quelle classe !
Navid Tahernia, coéquipier chez Kompakt, qui a visiblement apprécié la performance depuis la scène, a pu envoyer, quand Gui a finalement conclu son live, un set vinyl plus dark&énervé, plein d’effets à la Dubfire (le Grindhouse de Radio Slave Dubfire rmx !!) du genre minimale-big-room-Ibiza gorgée d’effets psychédéliques… Efficacité garantie !
Après quelques parlottes avec les deux convives ennivrés et run back hôtel, je file avec les colloques de blog à la plage du petit minou, où nous entamons un saucpif’ avec du rouge en regardant le soleil se lever. Le dodo sera pour l’aprèm : café-croissant en ville. Run aéroport, et retour-plage pour un poulet grillé d’anthologie avec les zouaves qui sortent de leur nuit. Ch*************** !!!!
Samedi : cosmique party @ Manoir de Keroual
Eau gazeuse, coca&BrauBier. C’est après une bonne grosse sieste salvatrice et une baignade électrochoc que nous passons voir Ronnie avant de retrouver les potes et de rejoindre le sacro-saint lieu de l’apéro, pièce maîtresse d’un bon Astro. Vient le tour du run artiste, ce soir c’est Dj Drokz, ancien Mc des Thunderdome et dj producteur de hardcore hollandais.
Je rejoint la bande rennaise qui attaque sévère à la bretoise dans un parc (Mustache est déjà à fond), je me contente de les regarder (eh oui je conduis). Direction l’aéroport pour y chercher les héros de la soirée Gui Boratto et Navid Tahernia, en pleine forme et aux humours communicatifs. Après une pause Hôtel, retour au Vauban. Cette salle de 300 places au sound system démoniaque de qualité retentit du set des Sonics, lequels amènent sur du velours au moyen de belles perles minimales et parfois cotonneuses (à la Border Community) le Live de Gui Boratto, visiblement très attendu par l’assistance. Lui, souriant s’affaire à brancher son macbook et ses contrôleurs dont un magnifique Lemur. Son live mettra tout le monde d’accord, parfaitement balancé entre mélodies léchées, son racé et gros pied dancefloor, dans une maîtrise d’une parfaite ductilité des éléments de ses tracks, d’où une fluidité remarquable (pas de faux live à transitions foireuses ici). Final en beauté et les bras en l’air sur « Beautiful Life » (titre chanté par sa femme) plein de vie et de couleurs. Quelle classe !
Navid Tahernia, coéquipier chez Kompakt, qui a visiblement apprécié la performance depuis la scène, a pu envoyer, quand Gui a finalement conclu son live, un set vinyl plus dark&énervé, plein d’effets à la Dubfire (le Grindhouse de Radio Slave Dubfire rmx !!) du genre minimale-big-room-Ibiza gorgée d’effets psychédéliques… Efficacité garantie !
Après quelques parlottes avec les deux convives ennivrés et run back hôtel, je file avec les colloques de blog à la plage du petit minou, où nous entamons un saucpif’ avec du rouge en regardant le soleil se lever. Le dodo sera pour l’aprèm : café-croissant en ville. Run aéroport, et retour-plage pour un poulet grillé d’anthologie avec les zouaves qui sortent de leur nuit. Ch*************** !!!!
Samedi : cosmique party @ Manoir de Keroual
Eau gazeuse, coca&BrauBier. C’est après une bonne grosse sieste salvatrice et une baignade électrochoc que nous passons voir Ronnie avant de retrouver les potes et de rejoindre le sacro-saint lieu de l’apéro, pièce maîtresse d’un bon Astro. Vient le tour du run artiste, ce soir c’est Dj Drokz, ancien Mc des Thunderdome et dj producteur de hardcore hollandais.
Aéroport/Ronnie/hôtel et zou direction le Manoir de Keroual. Wouhou le site est splendide, bien éclairé, plein de couleurs… c’est beau la nuit, et merci Aquabassimo.
Détour par la production puis direction la scène hardcore, où ça bastonne déjà pas mal, j’essaie de comprendre, pauvre amateur de minimale largué dans ce combat avec le son.
Détour par la production puis direction la scène hardcore, où ça bastonne déjà pas mal, j’essaie de comprendre, pauvre amateur de minimale largué dans ce combat avec le son.
Je m’arrache et divague à la recherche de mes amis. Retrouve une copine qui tente désespérément d'échapper aux pulsions libidineuses d’un morback raisin, d’autres amis, miam glou… aperçois un bout de set d’Erol Alkan, bien loin de la classe des TransMusicales en 2005, mais franchement énergique.
La scène d’n’b envoie du lourd sur une sono bien phat et des mc’s parfois trop présents. Pendant ce temps se succèdent dans la cour les locaux, dont les fameux Sonics, lesquels déploient leur science du groove minimal classieux et pumpin' en set à plusieurs mains, sourire communicatif aux lèvres, malgré tout un peu déservis par l’abscence de sono façade (un sub, tabernac’ !).
Je me prends une baffe sonore sur le speedcore de Dj Drokz (« I will destroy people tonight, no prisonner! » me disait il dans la voiture peu avant). Waw. Manu le Malin enchaîne avec une sorte bizarre de hardcore fat et lent genre 120 bpm (du doom ?) ; construisant une ambiance dark, étouffante, et il faut bien le dire, malsaine, mais qu’est ce que c’est bon !
Viens ensuite le tour de Sven Väth, en set de 4heures (4h-8h). AAAAAAAAAhhhh
La scène d’n’b envoie du lourd sur une sono bien phat et des mc’s parfois trop présents. Pendant ce temps se succèdent dans la cour les locaux, dont les fameux Sonics, lesquels déploient leur science du groove minimal classieux et pumpin' en set à plusieurs mains, sourire communicatif aux lèvres, malgré tout un peu déservis par l’abscence de sono façade (un sub, tabernac’ !).
Je me prends une baffe sonore sur le speedcore de Dj Drokz (« I will destroy people tonight, no prisonner! » me disait il dans la voiture peu avant). Waw. Manu le Malin enchaîne avec une sorte bizarre de hardcore fat et lent genre 120 bpm (du doom ?) ; construisant une ambiance dark, étouffante, et il faut bien le dire, malsaine, mais qu’est ce que c’est bon !
Viens ensuite le tour de Sven Väth, en set de 4heures (4h-8h). AAAAAAAAAhhhh
Le maître installe une superbe ambiance électro minimale punchy et psychédélique qui monte, qui monte… mixe de nombreux vinyls, dans une parfaite maîtrise des eqs, et avec une prestance de showman certaine. Entre autres, une leçon de claquettes espagnoles, des morceaux électro envoûtants aux voix « world » et un final de toute beauté dans la lumière du matin sur le Windowlicker d’Aphex Twin.
c’est donc dans le soleil matinal et le sourire aux lèvres qu’on vas se coucher dans un parc pour dormir quelques heures, en se disant que merde, quand même Astro c’est bien cool.
c’est donc dans le soleil matinal et le sourire aux lèvres qu’on vas se coucher dans un parc pour dormir quelques heures, en se disant que merde, quand même Astro c’est bien cool.
2 commentaires:
quelle prose ! c'est comme si j'y étais...
Trop fort la denrée,
j'ai l'impression d'y avoir était.
Pisse
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