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Welcome...
Collectif Rennais de quatre DJs passionnés de musiques en général et électroniques en particulier, les DigitalshaperZ fusionnent leurs univers pour le bonheur de vos conduits auditifs. Ils gravitent autour d'une équation originelle mêlant passion musicale, plaisir de jouer, sens de la fête, amour du subwoofer, de la sueur, des filles, du groove, des plantes vertes, du boogie-woogie... Résultat: un large panel de musiques représentées, sans frontières ni sectarisme, du Hip-hop au break, en passant par la techno, la ghettotech, la drum'n'bass et le dubstep...
Au menu: revues de soirées, annonces, billets d'humeur, trucs en vrac ainsi que des mixes en podcast. Faîtes votre marché, on vous attend... Et n'oubliez pas de vous abonner via iTunes ou que-sais-je encore (section "Pour s'abonner...").
Un feedback? Une soirée à annoncer? Du son à proposer? Un coup de gueule à passer? N'hésitez pas à nous contacter en envoyant un petit mail à digitalshaperz[At]gmail.com.
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Next showwwZ:
- Dimanche 12 octobre // RAWpenair @ le Jardin Moderne, Rennes // 12h-00h // 12€
- Vendredi 24 octobre // Côme @ 1988 Live Club, Rennes // 00h-6h // 10€
- Samedi 25 octobre // Goldthwait @ Nordik Impakt, Parc des Exposition, Caen // 20h-6h // 35€
mardi 15 décembre 2009
Nerds Can Dance Party >>> 31/12/2009!
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Volée de son pour passer l'hiver...
Session à trois platines & 4 mains par Ensemble Vide et Marc Trakker:
Ensemble vide session 30 nov 2009 by LaDenrée
Big Whoop!'s Christmas'Drop of Beats:
Spinach's Christmas'Drop of Beats by Kiki $pinach
Wanted by Mister Triss:
Wanted by mistertriss
Ensemble vide session 30 nov 2009 by LaDenrée
Big Whoop!'s Christmas'Drop of Beats:
Spinach's Christmas'Drop of Beats by Kiki $pinach
Wanted by Mister Triss:
Wanted by mistertriss
dimanche 22 novembre 2009
Digital Shaperz' "Ice Planet" release party @ Carnaby, sam. 5 déc.2009 19h-1h30!!
Les Digital Shaperz au grand complet vous donnent rendez vous au Carnaby, le bar le plus cool de la rue St Michel, en ce brûlant samedi des Transmusicales pour une belle soirée de mix. Gros son, ambiance et plaisir de jouer de 19h (oui oui!) à 1h30. Début smooth et montée en puissance au fil des galettes pour un épopée Hiphop, électro, minimale technohouse dubby funk, breakbeat, dubstep et drum... On en profitera pour fêter la release digitale de "Ice Planet" d'Electrolytes, la coprod' Marc Trakker-Torq sur Napalm Enema records!
Avec Marc Trakker, Mister Triss, Kevin D., "Ensemble Vide" et leur subwoofer chéri.
Thanks for your attention, & see u there.
mercredi 11 novembre 2009
Marc Trakker sur le sampler cd du Trax de novembre 2009!
Salut,
les Shaperz sont fiers de vous annoncer que le titre "Ice Planet" d'Electrolytes, collaboration entre Torq et Marc Trakker sortie sur Napalm Enema Records, est présent sur le cd sampler du Trax n°130 de Novembre 2009, à la piste 11.
Ben voilà, il est dispo en digital depuis peu, mais tenir une galette, ne serais-ce qu'un cd et voir le nom d'un ami dans une revue, ça fait quelque chose.
bravo Marco!
"#11- Electrolytes "Ice Planet" Avec les labels Rephlex et Clone, Napalm Enema records est une structure phare de l'électro contemporaine, l'une des rares à perpétuer l'esprit radical, militant et engagé de la famille Underground Resistance, Drexciya en tête. Et ça fait du bien d'entendre une telle musique en 2009. Written and produced by Marc Trakker and Torq for Electrolytes/(p)&(c) 2009 Napalm Enema records". Trax n°130, nov.2009, p.4.
dimanche 8 novembre 2009
We survived Nordik Impakt XI
Petit review du festival Nordik Impakt qui se sera tenu à Caen du 20 au 24 octobre, marqué par le retour au Parc Expo après une année de vache maigre au Cargö et placé sous le signe de la culture video game.En bon local, j'ai topé mon pass 4 jours, bizarrement intitulé "Full Pass", bizarrement puisque celui-ci donne accès à toutes les soirées, sauf le concert d'ouverture de Pierre Henry. Petit tour d'horizon rapide:
Level 2 - Eklektik & Friends
La frustration de ne pas avoir pu assister au concert de Pierre Henry digérée, on commence la semaine sur les chapeaux de roues avec la soirée donnée par le label Eklektik (LIEN MYSPACE) dans un lieu plutôt insolite puisque sagissant du parking souterrain situé sous le château (merci Vinci). Ce soir, c'est electro/Hip-Hop à l'honneur. Après un cheminement plutôt douteux, on pénètre dans l'antre d'où sort un amas de vibrations à la provenance difficilement identifiable. Les murs tremblent et suintent de plus en plus à mesure que l'on s'approche de l'épicentre. la configuration des lieux fait que c'est un peu bas de plafond (2.20m): on ne voit donc pas grand chose à moins de se faufiler devant la balustrade, et mieux vaut éviter les jumps trop surexcités sous peine de caboche cabossée. J'arrive pour la fin du set de Herrmut Lobby... Les basses crachent, la synchro est douteuse, on commence à avoir un peu peur. Heureusement, Fulgeance et ses deux MPD arrivent à mettre tout le monde d'accord à coup de beat tranchants et d'improvisations endiablées. Suit l'Autrichien blondinet Dorian Concept et ses doigts magiques. Il faut vraiment le voir jouer de son clavier, on en oublie presque la musique et on se surprend à scotcher ses mimines. Un live très éclectique (tiens donc...) oscillant entre hip-hop, funk et house. Difficile de maintenir le niveau pour Débruit et son hip-hop radical. On rentre se coucher.
Level 3 - Le Cargö
Direction le Cargö pour une soirée en coproduction avec les Transmusicales. Au menu: les étonnants locaux du groupe GaBlé, les portugais à l'arrière train tétanisé de Buraka Som Sistema, et les turntablists de Chinese Man. On commence avec les caennais de GaBlé pour un set pop/chanson plein d'humour, de poésie et de dérision. un show vraiment original agrémenté de projections tout aussi loufoques. La faune est visiblement ravie. Pour ma part ce sera une deuxième tranche d'emblée lors des Trans. Arrivent ensuite Buraka Som Sistema, combinaison DJs/MCs digne représentant du Kuduro, mouvement né en Angola et popularisé au Portugal, mélange de booty house, de dance et de hip-hop surpitché. Bon ça semble un peu facile, mais l'ambiance est là: c'est le feu au Cargö. Je prends quand même un bon coup de vieux en décortiquant la moyenne d'âge des participants. Pour finir, le trio Chinese Man nous distillera un Hip-Hop instrumental jazzy et groovy accompagné d'un visuel mixé et scratché live. Bilan: fou rire avec GaBlé, fesses molles avec Buraka Som Sistema et voyage voyage avec Chinese Man.
Level 4 - Parc Expo/Zenith
La soirée du Vendredi se déroule au sein du combo Parc des Expo/Zenith. Parc Expo pour les scènes techno et 8 bits, et Zenith pour les lives. Coté déco, un cheminement constitué de citernes à eau en plastique éclairées de l'intérieur est du meilleur effet. Le côté Geek est assuré par la projection de Tron sur la façade du Parc Expo ainsi que par un stand permettant de regoûter aux joies de l'Atari ST, des jeux Amiga ou Amstrad. Je commence donc à me diriger vers le Zenith pour le set de Pony Pony Run Run. Rapide coup d'oeil: c'est plein de teenage en slim, deuxième coup de vieux de la semaine. Début du set... effectivement, je ne serais venu qu'histoire de voir. Bon direction la salle dédiée à la culture 8-bits, vous savez, cette musique bizarroïde conçue par des nerds à partir des sons produits par des engins diaboliques venu du fin fond des années 80 du genre "Game Boy"... La déco est soignée, sûrement la plus réussie (si on considère que les deux autres furent également décorées). La prog' est quant à elle explosive, dominée par la prestation du suèdois à rasta Dubmood. Coté scène techno, c'est au tour des belges de The Subs de donner une leçon de techno aux relents rave à vous décoller la plèvre... suivent Yuksek (c'était mieux avant dixit certains), Erol Alkan toujours au top avec un final tout en beauté au piano, Puis Vitalic et ses panneaux à leds pour un live très... Vitalic quoi, le tout entrecoupé des sets des excellents Beataucue. Coté live, on retiendra la prestation du Peuple de l'Herbe pour un set Hip-Hop/Dub/Rock des plus hot. Bon la fatigue commence à se faire sentir, on passe rapidos à la scène 8-bits pour le set de DJ Pone: on repart un peu frustré par le peu de tours de magie à platines dont il aura fait preuve... jambes lourdes, dos qui tire, tympans qui bourdonnent, bonne nuit.
Level 5 - Soirée de clôture - Parc Expo/Zenith
Mais déjà le soir arrive, il faut aller se préparer*. Après un apéro saucisson-pinard, direction le Parc Expo et sa scène Rave pour la toute fin du set de Superpitcher. Bon comme on est encore un peu froid, on en profite pour aller dégoter quelques tickets boisson histoire de ne pas souffrir de déshydratation pendant la soirée. Mais c'est déjà l'heure d'aller voir la très colorée Ebony Bones et ses zicos chevelus pour leur set dont on sait d'avance qu'il sera explosif. On l'avait déjà vu aux Trans l'an passé, dommage que ça tourne un peu au réchauffé (mais bon je n'avais qu'à pas aller la voir l'an passer aussi). Bon et puis côté rave, c'est au tour de Kevin Saunderson, seule véritable tête d'affiche de ce festival, de prendre les plateaux. Autant dire que ça se bouscule. Et ben on n'est pas déçu: son set est généreux, sa playlist magique, sa technique nous éblouit. Suit Marco Bailey, beaucoup plus martial, moins fin. On ira lorgner du coter d'Etienne de Crécy qui vient de prendre place dans son cube magique et nous délivre un live électro de grande qualité. Pour finir, SPOR prend les choses en main pour nous vriller une dernière fois le cerveau avec sa drum'n'bass et son dubstep bien râpeux. Un petit tour rapide du côté de la scène club, bien loin de la qualité de la veille, histoire d'apercevoir les sets de Digital Mystikz et des Petits Pilous, qui ont quand même eu le privilège de se voir trémousser devant eux la belle Ebony Bones et son groupe. Aller on ose une photo, Pat à même droit au bisou. Il commence à se faire tôt, on tourne les talons, direction la sortie. Je croise quelques camarades, on s'échange quelques nouvelles. Fin du festival Nordik Impakt XI. Des belles images plein les yeux, des souvenirs plein la tête, on est heureux, on est fatigué. Game over.
Des photos bientôt...
Level 2 - Eklektik & Friends
La frustration de ne pas avoir pu assister au concert de Pierre Henry digérée, on commence la semaine sur les chapeaux de roues avec la soirée donnée par le label Eklektik (LIEN MYSPACE) dans un lieu plutôt insolite puisque sagissant du parking souterrain situé sous le château (merci Vinci). Ce soir, c'est electro/Hip-Hop à l'honneur. Après un cheminement plutôt douteux, on pénètre dans l'antre d'où sort un amas de vibrations à la provenance difficilement identifiable. Les murs tremblent et suintent de plus en plus à mesure que l'on s'approche de l'épicentre. la configuration des lieux fait que c'est un peu bas de plafond (2.20m): on ne voit donc pas grand chose à moins de se faufiler devant la balustrade, et mieux vaut éviter les jumps trop surexcités sous peine de caboche cabossée. J'arrive pour la fin du set de Herrmut Lobby... Les basses crachent, la synchro est douteuse, on commence à avoir un peu peur. Heureusement, Fulgeance et ses deux MPD arrivent à mettre tout le monde d'accord à coup de beat tranchants et d'improvisations endiablées. Suit l'Autrichien blondinet Dorian Concept et ses doigts magiques. Il faut vraiment le voir jouer de son clavier, on en oublie presque la musique et on se surprend à scotcher ses mimines. Un live très éclectique (tiens donc...) oscillant entre hip-hop, funk et house. Difficile de maintenir le niveau pour Débruit et son hip-hop radical. On rentre se coucher.
Level 3 - Le Cargö
Direction le Cargö pour une soirée en coproduction avec les Transmusicales. Au menu: les étonnants locaux du groupe GaBlé, les portugais à l'arrière train tétanisé de Buraka Som Sistema, et les turntablists de Chinese Man. On commence avec les caennais de GaBlé pour un set pop/chanson plein d'humour, de poésie et de dérision. un show vraiment original agrémenté de projections tout aussi loufoques. La faune est visiblement ravie. Pour ma part ce sera une deuxième tranche d'emblée lors des Trans. Arrivent ensuite Buraka Som Sistema, combinaison DJs/MCs digne représentant du Kuduro, mouvement né en Angola et popularisé au Portugal, mélange de booty house, de dance et de hip-hop surpitché. Bon ça semble un peu facile, mais l'ambiance est là: c'est le feu au Cargö. Je prends quand même un bon coup de vieux en décortiquant la moyenne d'âge des participants. Pour finir, le trio Chinese Man nous distillera un Hip-Hop instrumental jazzy et groovy accompagné d'un visuel mixé et scratché live. Bilan: fou rire avec GaBlé, fesses molles avec Buraka Som Sistema et voyage voyage avec Chinese Man.
Level 4 - Parc Expo/Zenith
La soirée du Vendredi se déroule au sein du combo Parc des Expo/Zenith. Parc Expo pour les scènes techno et 8 bits, et Zenith pour les lives. Coté déco, un cheminement constitué de citernes à eau en plastique éclairées de l'intérieur est du meilleur effet. Le côté Geek est assuré par la projection de Tron sur la façade du Parc Expo ainsi que par un stand permettant de regoûter aux joies de l'Atari ST, des jeux Amiga ou Amstrad. Je commence donc à me diriger vers le Zenith pour le set de Pony Pony Run Run. Rapide coup d'oeil: c'est plein de teenage en slim, deuxième coup de vieux de la semaine. Début du set... effectivement, je ne serais venu qu'histoire de voir. Bon direction la salle dédiée à la culture 8-bits, vous savez, cette musique bizarroïde conçue par des nerds à partir des sons produits par des engins diaboliques venu du fin fond des années 80 du genre "Game Boy"... La déco est soignée, sûrement la plus réussie (si on considère que les deux autres furent également décorées). La prog' est quant à elle explosive, dominée par la prestation du suèdois à rasta Dubmood. Coté scène techno, c'est au tour des belges de The Subs de donner une leçon de techno aux relents rave à vous décoller la plèvre... suivent Yuksek (c'était mieux avant dixit certains), Erol Alkan toujours au top avec un final tout en beauté au piano, Puis Vitalic et ses panneaux à leds pour un live très... Vitalic quoi, le tout entrecoupé des sets des excellents Beataucue. Coté live, on retiendra la prestation du Peuple de l'Herbe pour un set Hip-Hop/Dub/Rock des plus hot. Bon la fatigue commence à se faire sentir, on passe rapidos à la scène 8-bits pour le set de DJ Pone: on repart un peu frustré par le peu de tours de magie à platines dont il aura fait preuve... jambes lourdes, dos qui tire, tympans qui bourdonnent, bonne nuit.
Level 5 - Soirée de clôture - Parc Expo/Zenith
Mais déjà le soir arrive, il faut aller se préparer*. Après un apéro saucisson-pinard, direction le Parc Expo et sa scène Rave pour la toute fin du set de Superpitcher. Bon comme on est encore un peu froid, on en profite pour aller dégoter quelques tickets boisson histoire de ne pas souffrir de déshydratation pendant la soirée. Mais c'est déjà l'heure d'aller voir la très colorée Ebony Bones et ses zicos chevelus pour leur set dont on sait d'avance qu'il sera explosif. On l'avait déjà vu aux Trans l'an passé, dommage que ça tourne un peu au réchauffé (mais bon je n'avais qu'à pas aller la voir l'an passer aussi). Bon et puis côté rave, c'est au tour de Kevin Saunderson, seule véritable tête d'affiche de ce festival, de prendre les plateaux. Autant dire que ça se bouscule. Et ben on n'est pas déçu: son set est généreux, sa playlist magique, sa technique nous éblouit. Suit Marco Bailey, beaucoup plus martial, moins fin. On ira lorgner du coter d'Etienne de Crécy qui vient de prendre place dans son cube magique et nous délivre un live électro de grande qualité. Pour finir, SPOR prend les choses en main pour nous vriller une dernière fois le cerveau avec sa drum'n'bass et son dubstep bien râpeux. Un petit tour rapide du côté de la scène club, bien loin de la qualité de la veille, histoire d'apercevoir les sets de Digital Mystikz et des Petits Pilous, qui ont quand même eu le privilège de se voir trémousser devant eux la belle Ebony Bones et son groupe. Aller on ose une photo, Pat à même droit au bisou. Il commence à se faire tôt, on tourne les talons, direction la sortie. Je croise quelques camarades, on s'échange quelques nouvelles. Fin du festival Nordik Impakt XI. Des belles images plein les yeux, des souvenirs plein la tête, on est heureux, on est fatigué. Game over.
Des photos bientôt...
lundi 26 octobre 2009
Electrolytes "Ice Planet" OUT NOW!!
Le track "Ice Planet" d'Electrolytes, produit en collaboration avec Marc Trakker, est maintenant disponible sur Napalm Enema Recordings et est en vente chez Juno download!
Pour l'écoute et l'achat, c'est ici:
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Pour l'écoute et l'achat, c'est ici:
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mercredi 30 septembre 2009
Interview du Crew sur Inter-Stice.com par Rémi
Si vous demandez à Manu le Malin ce qu’est la rave, il vous répondra que « la rave, c’est une histoire de potes ». Une histoire où l’on échange des mix-tapes, avant d’aller faire la bringue, sans jamais se lasser d’évoquer un même sujet : la musique.
Digital Shaperz, collectif rennais de djs, c’est aussi une histoire de potes amoureux de la musique. Il y a Kevin, fou de break-beat, Triss, mordu de hip-hop et de drum and bass, Vincent, porte-parole d’une techno à la Maurizio, et Marc Trakker, éternel admirateur de Detroit. Cette équipe anime les nuits rennaises depuis quelques années au gré de mixs éclectiques qui n’oublient jamais le dancefloor. Rencontre au Combi bar à l’occasion d’une soirée dédiée au collectif.
Digital Shaperz, collectif rennais de djs, c’est aussi une histoire de potes amoureux de la musique. Il y a Kevin, fou de break-beat, Triss, mordu de hip-hop et de drum and bass, Vincent, porte-parole d’une techno à la Maurizio, et Marc Trakker, éternel admirateur de Detroit. Cette équipe anime les nuits rennaises depuis quelques années au gré de mixs éclectiques qui n’oublient jamais le dancefloor. Rencontre au Combi bar à l’occasion d’une soirée dédiée au collectif.
Digital Shaperz : qui, quand, quoi, où, comment ?
Kevin : nous sommes quatre gars issus d'horizons plus ou moins différents, mais que l'amour de la musique, du groove, de la bière et des soirées moites a réuni. Vince et moi nous sommes rencontrés pendant nos études alors que nous venions tous deux d'être embauchés à la patinoire de Rennes en tant que... djs ! Époque sympa à faire les cons avec un patron fan de Hardcore Gabber... Triss, également rencontré à la patoche, puis Marc sont ensuite venus se greffer à un moment où l'on souhaitait réunir nos efforts afin de tourner un peu dans les soirées rennaises, avec l'idée de monter une association.
Nous proposons au travers de nos sets de parcourir un large horizon, en balayant des styles aussi différents que le hip-hop, la drum'n'bass, l'électro, la techno sous toutes ses formes, le break, le dubstep, le dub... le disco aussi parfois. L’idée n'est pas de parcourir une autoroute bien linéaire, comme c'est malheureusement souvent le cas, mais justement de passer par des petites routes pleines de surprises...
Aujourd'hui et après deux ans d'existence, le destin nous a un peu éparpillés, mais notre centre d'action demeure Rennes. Nous restons une bonne bande de potes, avec un énorme respect mutuel. L'idée d'association trotte toujours dans nos esprits. www.myspace.com/digitalshaperz
Une question qui me trotte dans la tête depuis le début : Digital Shaperz, qu’est-ce que cela signifie ?
Triss : les sculpteurs digitaux ou sculpteurs de sons. Shape est un terme de surfeur.
Marc Trakker : les sculpteurs ou les shapers sont ceux qui taillent la planche de surf dans le pain de mousse, ils lui donnent sa forme finale. On essaie de tailler le son à notre façon : à coup de mix, cut et scratch. L'idée, c'est aussi que l'union fait la force en soirée.
Vince : ce nom renvoie à l’action du Dj qui façonne le son par le biais de sa table de mixage. En électro, on ne déchiffre pas un message pour l’interpréter (comme un instrumentiste classique), on prend des sons et on agit dessus. Et le grain de ce son, sa consistance auditive deviennent presque palpables. Du coup, lui enlever les basses ou lui adjoindre un effet revient à lui donner une autre forme, comme un shaper de planche de surf dégrossit un pain de mousse pour en faire une planche…
K. : c’est pas possible Vince, t’as bossé les questions à l’avance ! (Rires) On croirait une interview de Tsugi !
Quel regard portez-vous sur la scène électro à Rennes ?
M. : il y a pas mal de collectifs et d'artistes, mais il n'y a pas de club, à proprement parler, où l'on peut entendre de la bonne musique électronique, et ça manque vraiment ! Rennes est l'éternelle ville Rock, la ville des Trans.
T. : pour ma part, j'ai un peu un regard distant, j'aime beaucoup de styles de musique. Quand c'est bon ! Et j'avoue qu'il y a pas mal de bons trucs sur Rennes...
K. : ça manque considérablement de breaks !!! Ok, je ne suis pas objectif... marctrakkerV. : la scène rennaise bouge bien, il y a des choses ! Bon, j’aurais tendance à dire comme Kevin que mon style de prédilection (techno dub) est largement sous-estimé, pour ne pas dire inexistant, et que nombre de djs manquent de personnalité artistique, mais bon. Il se passe heureusement pas mal de choses dans les bars, et c’est une vraie richesse ; parfois des assos font de vraies bonnes soirées (Fake, Open fader, Spagh, Electronik…). Mais Marc a raison : il manque un vrai club électro.
Est-ce que l’éclectisme musical que vous pratiquez est bien accepté en soirée ?
K. : on a la chance de représenter chacun un style particulier. Cela rompt d’emblée la monotonie. Le kick linéaire toute la soirée, ce n’est pas trop notre truc. On s’adapte aussi en fonction du lieu et du public : on est là pour faire danser les gens avant tout. Si la sauce ne prend pas, on passe à autre chose.
V. : alors justement, je fais généralement le warm up avec mon style que tout le monde trouve mou, même si j’y adjoins quelques épices technoïdes, et ça ne danse pas vraiment. Faut dire que de la techno minimale dub, sans gros son, ça perd de son intérêt !
M. : notre diversité est bien acceptée, on n’a jamais eu à se plaindre. A l’exception d’une after, peut-être, mais j'ai compris après qu'on n’avait rien à faire là.
Le disque qui ne quitte jamais vos bacs ?
T. : il y en a plusieurs, mais je dirais Malpractice de Redman ou Genesis de Busta Rhymes.
K. : pour ma part, un bootleg de Deekline & Ed Solo, PT Pom : simple, mais efficace. Sinon la claque dubstep de Bassbin Twins, Wooppa.
V. : il n’y a pas de jamais ni de toujours dans mon bac. Après j’ai des coups de cœur qui durent : The sky was pink (Holden rmx) de Nathan Fake, le In the trees (C2 rmx) de Faze action ou encore le Falling up (C2 rmx) de Theo Parrish.
M. : un vieux Steve Rachmad en 10 pouces sur Music Man. Un disque que je traîne dans mon bac depuis 2004 et que je peux jouer partout : techno, abstract, minimal et neutre… Bref, parfait !
Le disque qui ne sera jamais dans vos bacs ?
T. : l'album à venir de Cindy Sanders.
K. : pas mieux ! On est assez "open-minded", mais il existe des limites à ne pas dépasser. Ce n’est pas la Disco-mobile de Tonton Roger non plus…
V. : les trucs kitsch pathétiques ou les efforts commerciaux putes laborieux. Après, je ne crains pas le mauvais goût, pourvu qu’il s’en dégage quelque chose.
M. : un Justice ou un Boys Noyze, des trucs criards, qui cassent les oreilles, aucune harmonie…
Côté productions, on peut entendre des tracks prometteurs sur vos myspaces, allez-vous franchir le cap du maxi ?
T. : pour ma part je débute et ne me sens pas encore au niveau, peut-être dans quelques temps, on verra bien.
K. : je débute aussi. J'ai quelques bonnes loops qui trainent, reste à concrétiser un track, mais la fainéantise fini toujours par me rattraper. Et puis je souhaite reconfigurer mon studio.
M. : pour l'instant, rien n'est décidé, mais ce qui est sûr, c'est que sortir un maxi prend du temps, c'est du travail, ça ne se fait pas comme ça. Il faut donner le meilleur de soi même et je pense que le collectif n'est pas vraiment encore mûr pour ça. La direction actuelle va plutôt vers l'organisation de soirées.
Abordons maintenant les questions de fond : qui fait le plus de pain aux platines ?
M. : joker ! Sérieusement, ça dépend des jours et de la forme de chacun.
T. : je pense que Marco est une machine à mixer… Kevin, en forme, est bien carré aussi. Je dirais soit Vincent, soit moi...
K.: je te répondrais en te disant que j'ai cru observer un important facteur de corrélation entre le nombre de pain pendant un set et le taux d'alcoolémie dans le sang. Mais comment résister à toutes ces boissons gratuites, hein ? Après, je ne suis pas là pour dénoncer mes petits camarades.
V. : ouais, fais gaffe à ce que tu dis gros ! Bon… c’est officiel, c’est moi. Mais j’ai fait du chemin depuis mon cap boulanger, maintenant ils l’entendent même plus. Faut dire que commencer à mixer par de la minimale, c’est un peu suicidaire, c’est à peu près ce qu’il y a de plus exigeant en matière de précision… Mais j’aime le défi !
Qui a le plus de succès avec les minettes lorsqu’il mixe ?
P. : Harry Potter, alias Kévin !
V. : les rares fois où elles me prêtent attention, c’est quand je joue du disco, une fois j’ai quand même signé un autographe sur une poitrine de jouvencelle… J’en suis très fier.
Merci Rémi ;)
dimanche 20 septembre 2009
lundi 14 septembre 2009
jeudi 10 septembre 2009
mercredi 26 août 2009
Music is Not a Job // 3 decks mix by Marc Trakker
Exercice de style à trois platines par l'ami Marc Trakker!
Pas de playlist, mais des tracks de Logistic, Labrynth, Torema, Axis, Ostgut Ton...
Durée: 45mn environ.
o_O
vendredi 21 août 2009
Astro cosmique 2009: le récit!
Étant affouettée à d'autres chats le mercredi soir, je n'ai pu débarquer sur Astro qu'à partir du jeudi, à la Carène.
Notre fabuleuse épopée coosmiiique est issue de l'article écrit par moi même sur Nerds can dance Pour plus de photos/vids, allez faire un tour sur le blog des sonics.et les pures photos de G.Raffenel.
Notre fabuleuse épopée coosmiiique est issue de l'article écrit par moi même sur Nerds can dance Pour plus de photos/vids, allez faire un tour sur le blog des sonics.et les pures photos de G.Raffenel.
vendredi 14 août 2009
Rennes Musique, un an et demi après // Par Rémi
Il y a un an et demi, le disquaire Rennes Musique fermait ses portes. Tous les fidèles de « Rennes Mu » se prenaient alors une claque magistrale dans la gueule. Rennes Musique, ce n’était pas qu’un magasin, c’était aussi l’un des repères essentiels de la culture rennaise. On venait lire les flyers, chercher Start up, ou papoter avec ceux qui traînaient là. Aujourd’hui, plutôt que de ressasser le souvenir amer de la fin d’une époque, je vous propose une chronique résumant onze ans de recherches (subjectives) dans les bacs. Pour ceux qui n’ont jamais passé un après-midi entier à se perdre dans les allées du magasin, précisons que le rayon électro était tenu par Christophe Brault.
Alaska/Deuxième EP (Fcommunications)
Bahut en grève. Cours annulés. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, je me retrouve au rayon électro de Rennes Musique. J’avais appris grâce à un pote fan de ska comment m’y rendre. Me voici pour la première fois dans le Temple de la musique rennaise… Retour à la maison avec un maxi cd quatre titres réalisé par Garnier sous pseudo Alaska. En dépit d’un son très moyen, le disque révèle quelques beaux passages techno. Si la postérité semble avoir retenu le titre Rainforest, ma préférence va plutôt à Butterfly. En huit minutes, DJ Garnier façonne un track dancefloor comme lui seul sait le faire. Basic groove man !
State of the art vol 3 and 4 (Groove kissing)
« Salut, je recherche des disques d’Intelligent dance music ». « Intelligent dance music ? Mais t’entends quoi par là ? » me réponde un Christophe Brault, un rien décontenancé. J’étais bien incapable de répondre et de donner des noms. Trax avait utilisé le terme quelques semaines auparavant et je le trouvais plutôt intéressant. J’imaginais des morceaux mélodieux, à mille lieux de la techno à 145 BPM qui faisait alors recette. Derrière les lunettes de Christophe, je devine une intense réflexion, puis, une petite lumière s’allume dans ses yeux. « Ah oui, des trucs à la Warp, t’as qu’à écouter cette compile ». Effectivement, cela n’avait rien à voir avec le son dominant de l’époque… Sur deux cds, State of the art propose des morceaux plutôt finauds d’Aphex Twin, Speedy J, ou Mantra… L’âge d’or de l’électronica.
DS/ Volume 1 et 2 (Fcommunications)
Il y a une dizaine d’années, les cds coûtaient plus chers qu’en 2009… Cela va à l’encontre des idées reçues, mais c’est pourtant vrai ! Difficile alors d’acheter un album à moins de 100 francs. A présent, 13 ou 14 euros suffisent souvent pour se procurer une nouveauté. Heureusement, Fcommunications commercialisait de nombreux maxis cds, à l’image du Deuxième EP évoqué plus haut. Cela permettait d’acheter à un coût moyen un cd qui était un peu moins qu’un album et un peu plus qu’un deux titres. Les bacs de Rennes Musique regorgeaient de maxis de ce genre et nombre d’entre eux sont devenus des collectors. A partir des années 2000, les maisons de disques ont négligé ce format qui ne faisait plus recette.
Derrière DS se cache en réalité Ludovic Navarre, alias Saint-Germain. Le gus qui sera à l’origine de toute la vague lounge au début des années 2000, avec l’album Tourist. Sauf erreur de ma part, Volume 1 et 2 contient les dernières productions ouvertement techno de Saint Germain. Ensuite, il a cessé d’en produire, car il a estimé que le son devenait trop dur pour lui. Paradoxalement, Volume 1 et 2 ne fait pas dans la dentelle et contient même quelques titres franchement bourrins. A l’écoute du superbe June, longue ballade de techno-soul, on en vient à regretter que Navarre ne compose plus de morceaux dans ce registre.
Goldie/Timeless
A dire vrai, je n’ai jamais acheté ce disque… J’ai copié l’album qu’un ami avait acheté à Rennes Musique après avoir écouté les conseils enthousiastes de Christophe Brault. « Tu verras, lui avait-il dit, dans quinze ans, on l’écoutera encore ! ». Cette prévision était tout à fait exacte…
Timeless représentait à l’époque un album jungle d’une incroyable modernité. Tout bien pesé, les rythmes de la house et de la techno ne constituaient que le prolongement du disco et de la musique allemande des années 70. La jungle offrait pour sa part des rythmiques comme l’on n’en avait jamais entendues. C’était complètement nouveau et d’une fraicheur incroyable. En un mot : révolutionnaire. Le single Innercity life de Goldie passait même en boucle sur M6 dans La nuit techno.
A:xus/Soundtrack for life (Guidance recordings)
Rennes Musique vendait du neuf, mais également de l’occasion. Et il arrivait très souvent que l’équipe du magasin écoule du neuf dans le bac des occases ! C’est le sort qu’a connu A:xus avec un album qui était pourtant loin d’être mauvais. Sur Soundtrack for life, le bonhomme joue la carte de l’éclectisme, entre hip-hop, électronica, et moments plus clubs.
Visiblement, ce mélange n’a pas séduit les acheteurs et je me suis procuré plusieurs exemplaires de cet album pour des potes. Quoi ? Y a pas de mal à acheter des disques en solde pour faire des cadeaux !
Serge Gainsbourg/Gainsbourg forever (Universal)
Dans la nuit du 2 au 3 mars 1991, Gainsbourg décède, alors qu’il était sur le point d’enregistrer un nouvel album. Dix ans plus tard, Universal décide de commérer sa disparition en mettant en vente un coffret comprenant l’intégralité de ses albums studios, dont les plus anciens qui n’avaient presque pas été diffusés en cd, et des raretés.
Début mars 2001, je débarque dans le magasin, histoire de regarder les nouveautés. Après divers détours dans les rayons, j’échoue devant les bacs de la chanson française. Que vois-je ?! Deux exemplaires du coffret ! La main moite, je m’empare de l’objet et contemple son interminable track-listing… Tout y est. Et plus encore : Essais pour signature, Concert aux Trois-Baudets, Inédits tv et radio, etc. Alors que résonne en moi une petite voix me disant que « non, non, et non, c’est beaucoup trop cher ! », je demande au patron de Rennes Musique si les inédits seront commercialisés indépendamment du coffret. Ce qui aurait permis de se consoler un peu… Bien sûr, il me répond par la négative… Le sticker affichant l’édition limitée m’a finalement décidé. Le bras lourd du coffret, je prends la direction de la caisse après une séance de calcul mental proche de l’ésotérisme. Là, le vendeur m’annonce qu’il ne pourra pas faire passer le coffret devant les bornes antivol de la sortie, sinon, le système de sécurité va se mettre à sonner !
Carl Craig/Designer music Vol 1 (Planet e)
Pendant de nombreuses années, Christophe Brault a animé une émission dédiée à la musique électronique sur Fréquence Ille. Au lycée, à la fac, quand on parlait musique, on finissait toujours par évoquer Jungle rock. Avec un rythme tranquille et une érudition sans faille, Christophe Brault présentait les dernières sorties et s’attardait chaque semaine autour d’un album ou d’une compilation. Pour être honnête, j’ignore si Designer music Vol 1 a été disque de la semaine dans l’émission, en tout cas, une chose est sûre : Carl Craig faisait partie des artistes récurrents de Jungle rock ! Pas étonnant donc que ce disque ait été mis en avant à Rennes Musique. Designer music Vol 1 rassemble neuf remixs enregistrés par Carl Craig avant 2000. Et chaque écoute permet de vérifier que Craig est meilleur remixeur que producteur…
Anne Clark/Wordprocessing the remix project (Columbia)
Traditionnellement, les soldes d’été à Rennes débutent par une grande braderie. Rennes Musique occupait alors le trottoir devant le magasin et les aficionados se bousculaient devant les caisses pour faire de bonnes affaires. De ces disques ainsi achetés, je me souviens plus particulièrement de Wordprocessing, intialement sorti en 1997. A travers ce projet, des artistes réputés de la scène électronique remixaient Anne Clark, grande prêtresse de la coldwave. Obtenu pour le prix d’une bouchée de pain en 2003, ce disque était emblématique d’une certaine techno des années 90 ; parfois facile, souvent prévisible. Cependant, plusieurs de ses pistes demeurent d’une redoutable efficacité. Le remix de Total Eclipse s’avère être un dancefloor killer absolu, pour qui aime les sons tranceys !
Underground resistance/Interstellar fugitives-Destruction of order (Submerge)
Nul doute que Marc Trakker aurait bien plus de choses à dire sur ce disque que moi ! Sorti en 2006, cette compilation faisait suite au regain d’activité qu’Underground resistance avait connu à cette période, avec notamment un live de Galaxy to Galaxy et Los Hermanos à Astropolis en 2005. Derrière ces trente-et-uns morceaux, on retrouve toute l’esthétique et la philosophie des pères de la techno. Ambiance de fin du monde, vocaux militants, rythmes saccadés… C’est après avoir patiemment fait remplir les cases de ma carte de fidélité, que j’ai pu obtenir en cadeau Interstellar fugitives. Ah, la carte fidélité de Rennes Musique ! Evidemment, tout le monde l’oubliait une fois sur deux, surtout le jour où l’on faisait une razzia de disques…
Plastikman/Recycled Plastik (Novamute)
C’est maintenant officiel depuis quelques semaines : Rennes Musique va cesser ses activités au début du mois de mars 2008. Dans la presse locale, on tempête ; certains demandent même à ce que l’endroit soit subventionné… Mais sur la vitrine, des affiches annoncent une fermeture définitive. Parmi les rayons, les témoignages de solidarité sont nombreux et l’étonnement domine : « on ne pensait pas que ça allait si mal… ». Et pourtant… Christophe Brault laisse entendre, quant à lui, qu’il va se lancer dans des conférences sur le rock et l’électro. L’ambiance est quand même bien morose et les bacs à moitié vides font peine à voir. Je décide de prendre un dernier disque, car il en faut un… Ce sera Plastikman avec l’un de ses plus vieux albums. Quelques minutes plus tard, la techno haletante de Richie Hawtin éclate sur la chaîne hi-fi, intemporelle et puissante. Au moins, c’est un bon disque !
Merci à Rennes Musique et à Christophe Brault.
Alaska/Deuxième EP (Fcommunications)
Bahut en grève. Cours annulés. Après plusieurs dizaines de minutes de marche, je me retrouve au rayon électro de Rennes Musique. J’avais appris grâce à un pote fan de ska comment m’y rendre. Me voici pour la première fois dans le Temple de la musique rennaise… Retour à la maison avec un maxi cd quatre titres réalisé par Garnier sous pseudo Alaska. En dépit d’un son très moyen, le disque révèle quelques beaux passages techno. Si la postérité semble avoir retenu le titre Rainforest, ma préférence va plutôt à Butterfly. En huit minutes, DJ Garnier façonne un track dancefloor comme lui seul sait le faire. Basic groove man !
State of the art vol 3 and 4 (Groove kissing)
« Salut, je recherche des disques d’Intelligent dance music ». « Intelligent dance music ? Mais t’entends quoi par là ? » me réponde un Christophe Brault, un rien décontenancé. J’étais bien incapable de répondre et de donner des noms. Trax avait utilisé le terme quelques semaines auparavant et je le trouvais plutôt intéressant. J’imaginais des morceaux mélodieux, à mille lieux de la techno à 145 BPM qui faisait alors recette. Derrière les lunettes de Christophe, je devine une intense réflexion, puis, une petite lumière s’allume dans ses yeux. « Ah oui, des trucs à la Warp, t’as qu’à écouter cette compile ». Effectivement, cela n’avait rien à voir avec le son dominant de l’époque… Sur deux cds, State of the art propose des morceaux plutôt finauds d’Aphex Twin, Speedy J, ou Mantra… L’âge d’or de l’électronica.
DS/ Volume 1 et 2 (Fcommunications)
Il y a une dizaine d’années, les cds coûtaient plus chers qu’en 2009… Cela va à l’encontre des idées reçues, mais c’est pourtant vrai ! Difficile alors d’acheter un album à moins de 100 francs. A présent, 13 ou 14 euros suffisent souvent pour se procurer une nouveauté. Heureusement, Fcommunications commercialisait de nombreux maxis cds, à l’image du Deuxième EP évoqué plus haut. Cela permettait d’acheter à un coût moyen un cd qui était un peu moins qu’un album et un peu plus qu’un deux titres. Les bacs de Rennes Musique regorgeaient de maxis de ce genre et nombre d’entre eux sont devenus des collectors. A partir des années 2000, les maisons de disques ont négligé ce format qui ne faisait plus recette.
Derrière DS se cache en réalité Ludovic Navarre, alias Saint-Germain. Le gus qui sera à l’origine de toute la vague lounge au début des années 2000, avec l’album Tourist. Sauf erreur de ma part, Volume 1 et 2 contient les dernières productions ouvertement techno de Saint Germain. Ensuite, il a cessé d’en produire, car il a estimé que le son devenait trop dur pour lui. Paradoxalement, Volume 1 et 2 ne fait pas dans la dentelle et contient même quelques titres franchement bourrins. A l’écoute du superbe June, longue ballade de techno-soul, on en vient à regretter que Navarre ne compose plus de morceaux dans ce registre.
Goldie/Timeless
A dire vrai, je n’ai jamais acheté ce disque… J’ai copié l’album qu’un ami avait acheté à Rennes Musique après avoir écouté les conseils enthousiastes de Christophe Brault. « Tu verras, lui avait-il dit, dans quinze ans, on l’écoutera encore ! ». Cette prévision était tout à fait exacte…
Timeless représentait à l’époque un album jungle d’une incroyable modernité. Tout bien pesé, les rythmes de la house et de la techno ne constituaient que le prolongement du disco et de la musique allemande des années 70. La jungle offrait pour sa part des rythmiques comme l’on n’en avait jamais entendues. C’était complètement nouveau et d’une fraicheur incroyable. En un mot : révolutionnaire. Le single Innercity life de Goldie passait même en boucle sur M6 dans La nuit techno.
A:xus/Soundtrack for life (Guidance recordings)
Rennes Musique vendait du neuf, mais également de l’occasion. Et il arrivait très souvent que l’équipe du magasin écoule du neuf dans le bac des occases ! C’est le sort qu’a connu A:xus avec un album qui était pourtant loin d’être mauvais. Sur Soundtrack for life, le bonhomme joue la carte de l’éclectisme, entre hip-hop, électronica, et moments plus clubs.
Visiblement, ce mélange n’a pas séduit les acheteurs et je me suis procuré plusieurs exemplaires de cet album pour des potes. Quoi ? Y a pas de mal à acheter des disques en solde pour faire des cadeaux !
Serge Gainsbourg/Gainsbourg forever (Universal)
Dans la nuit du 2 au 3 mars 1991, Gainsbourg décède, alors qu’il était sur le point d’enregistrer un nouvel album. Dix ans plus tard, Universal décide de commérer sa disparition en mettant en vente un coffret comprenant l’intégralité de ses albums studios, dont les plus anciens qui n’avaient presque pas été diffusés en cd, et des raretés.
Début mars 2001, je débarque dans le magasin, histoire de regarder les nouveautés. Après divers détours dans les rayons, j’échoue devant les bacs de la chanson française. Que vois-je ?! Deux exemplaires du coffret ! La main moite, je m’empare de l’objet et contemple son interminable track-listing… Tout y est. Et plus encore : Essais pour signature, Concert aux Trois-Baudets, Inédits tv et radio, etc. Alors que résonne en moi une petite voix me disant que « non, non, et non, c’est beaucoup trop cher ! », je demande au patron de Rennes Musique si les inédits seront commercialisés indépendamment du coffret. Ce qui aurait permis de se consoler un peu… Bien sûr, il me répond par la négative… Le sticker affichant l’édition limitée m’a finalement décidé. Le bras lourd du coffret, je prends la direction de la caisse après une séance de calcul mental proche de l’ésotérisme. Là, le vendeur m’annonce qu’il ne pourra pas faire passer le coffret devant les bornes antivol de la sortie, sinon, le système de sécurité va se mettre à sonner !
Carl Craig/Designer music Vol 1 (Planet e)
Pendant de nombreuses années, Christophe Brault a animé une émission dédiée à la musique électronique sur Fréquence Ille. Au lycée, à la fac, quand on parlait musique, on finissait toujours par évoquer Jungle rock. Avec un rythme tranquille et une érudition sans faille, Christophe Brault présentait les dernières sorties et s’attardait chaque semaine autour d’un album ou d’une compilation. Pour être honnête, j’ignore si Designer music Vol 1 a été disque de la semaine dans l’émission, en tout cas, une chose est sûre : Carl Craig faisait partie des artistes récurrents de Jungle rock ! Pas étonnant donc que ce disque ait été mis en avant à Rennes Musique. Designer music Vol 1 rassemble neuf remixs enregistrés par Carl Craig avant 2000. Et chaque écoute permet de vérifier que Craig est meilleur remixeur que producteur…
Anne Clark/Wordprocessing the remix project (Columbia)
Traditionnellement, les soldes d’été à Rennes débutent par une grande braderie. Rennes Musique occupait alors le trottoir devant le magasin et les aficionados se bousculaient devant les caisses pour faire de bonnes affaires. De ces disques ainsi achetés, je me souviens plus particulièrement de Wordprocessing, intialement sorti en 1997. A travers ce projet, des artistes réputés de la scène électronique remixaient Anne Clark, grande prêtresse de la coldwave. Obtenu pour le prix d’une bouchée de pain en 2003, ce disque était emblématique d’une certaine techno des années 90 ; parfois facile, souvent prévisible. Cependant, plusieurs de ses pistes demeurent d’une redoutable efficacité. Le remix de Total Eclipse s’avère être un dancefloor killer absolu, pour qui aime les sons tranceys !
Underground resistance/Interstellar fugitives-Destruction of order (Submerge)
Nul doute que Marc Trakker aurait bien plus de choses à dire sur ce disque que moi ! Sorti en 2006, cette compilation faisait suite au regain d’activité qu’Underground resistance avait connu à cette période, avec notamment un live de Galaxy to Galaxy et Los Hermanos à Astropolis en 2005. Derrière ces trente-et-uns morceaux, on retrouve toute l’esthétique et la philosophie des pères de la techno. Ambiance de fin du monde, vocaux militants, rythmes saccadés… C’est après avoir patiemment fait remplir les cases de ma carte de fidélité, que j’ai pu obtenir en cadeau Interstellar fugitives. Ah, la carte fidélité de Rennes Musique ! Evidemment, tout le monde l’oubliait une fois sur deux, surtout le jour où l’on faisait une razzia de disques…
Plastikman/Recycled Plastik (Novamute)
C’est maintenant officiel depuis quelques semaines : Rennes Musique va cesser ses activités au début du mois de mars 2008. Dans la presse locale, on tempête ; certains demandent même à ce que l’endroit soit subventionné… Mais sur la vitrine, des affiches annoncent une fermeture définitive. Parmi les rayons, les témoignages de solidarité sont nombreux et l’étonnement domine : « on ne pensait pas que ça allait si mal… ». Et pourtant… Christophe Brault laisse entendre, quant à lui, qu’il va se lancer dans des conférences sur le rock et l’électro. L’ambiance est quand même bien morose et les bacs à moitié vides font peine à voir. Je décide de prendre un dernier disque, car il en faut un… Ce sera Plastikman avec l’un de ses plus vieux albums. Quelques minutes plus tard, la techno haletante de Richie Hawtin éclate sur la chaîne hi-fi, intemporelle et puissante. Au moins, c’est un bon disque !
Merci à Rennes Musique et à Christophe Brault.
dimanche 12 juillet 2009
samedi 13 juin 2009
dimanche 17 mai 2009
mercredi 6 mai 2009
mercredi 8 avril 2009
Ensemble Vide // La Denrée
Playlist:
1-"The Craze dub mix"/Prosumer/Playhouse
2-"L Delay"/Andomat 3000&Jan/Cadenza
3-"Mescaline Circus"/Dan Berkson&James What/Poker flat
4-"You have to dance Mathias Kaden beatpolka remix"/Nôze/Get physical
5-"Juni-kk kollektiv turmstrasse vocal remix"/Marko Fürstenberg/Rotary Cocktail
6-"Einfachheit gewinnt"/ Mod.Civil/Ornaments
7-r(e)dit#2 ranged/ Plastikman/ M_nus
8-"Immersion Sleeparchive remix/Substance et Vainqueur/Scionversions
9-"Bounce your body to the box Mike Shannon's flashback mix"/Kevin Saunderson/KMS
10-"Grounation Berghain drum jack mix"/ Deadbeat/Wagon Repair
http://www.zshare.net/audio/58126456c3dd409c/
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jeudi 2 avril 2009
Radio Laser - Hebdotronic w/ Digitalshaperz // Emission du 9 décembre 2008 en ligne!
On l'attendait, Radio Laser l'a fait: l'émission du 9 décembre 2008 est désormais en ligne, et ça se passe ici:
Download
Et pour celle et ceux qui ont râté cette chose mythique à laquelle il est fait allusion dans l'émission:
Miam!
Le Jukeboxxx - Part. 2 // Mister Triss
Mister Triss nous distille la seconde partie de son Jukeboxx! Encore une fois un grand éclectisme au menu...
Playlist:
Bumchelo : …
Air : Brakes On
Eat Static : Invasion
Apparat : Arcadia
Le Peuple De L'herbe : Adventure
Big soul : …
Jay-Z : 99 Problems (Produced By Rick Rubin)
Variousse : Inspection (Check One)
The Prodigy : Stand Up
Pete Rock & C.L. Smooth : They Reminisce Over You (T.R.O.Y.)
House of Pain : Back from the Dead
Eve Ft. Swizz Beats : Tambourine Remix
Border Crossing : More To Life (Ominous)
Laurent de Wilde : The Prisoner
Le Peuple De L'herbe : Kesskonf'
AFX : Fenix Funk
Cyrpess Hill & Roni Size : Child Of The West
Foreign Beggars: Hit That Gash (feat DJ Primecuts - Itchy Naaan re-rub)
Yuksek : i could never be a dancer
N.E.R.D : Everyone Nose (All The Girls Standing In The Line For The Bathroom)
Calvin Harris : I Created Disco
Thunderheist : Jerk It
Agoria : Code 1026
Yuksek : Tonight (The Krayz remix)
Kanye West : Stronger (A-trak Remix)
Broken Family Band : Love Your Man, Love Your Woman [Rogue Element Disco Dub Remix]
Mr oizo : pourriture 7
Simian Mobile Disco : I Got This Down
Wildchild : Renegade Master (Fatboy Slim Old Skool Mix)
Fatboy Slim : Sho Nuff
The Chemical Brothers : Come Inside
The Prodigy : Spitfire
Yeah!
Bumchelo : …
Air : Brakes On
Eat Static : Invasion
Apparat : Arcadia
Le Peuple De L'herbe : Adventure
Big soul : …
Jay-Z : 99 Problems (Produced By Rick Rubin)
Variousse : Inspection (Check One)
The Prodigy : Stand Up
Pete Rock & C.L. Smooth : They Reminisce Over You (T.R.O.Y.)
House of Pain : Back from the Dead
Eve Ft. Swizz Beats : Tambourine Remix
Border Crossing : More To Life (Ominous)
Laurent de Wilde : The Prisoner
Le Peuple De L'herbe : Kesskonf'
AFX : Fenix Funk
Cyrpess Hill & Roni Size : Child Of The West
Foreign Beggars: Hit That Gash (feat DJ Primecuts - Itchy Naaan re-rub)
Yuksek : i could never be a dancer
N.E.R.D : Everyone Nose (All The Girls Standing In The Line For The Bathroom)
Calvin Harris : I Created Disco
Thunderheist : Jerk It
Agoria : Code 1026
Yuksek : Tonight (The Krayz remix)
Kanye West : Stronger (A-trak Remix)
Broken Family Band : Love Your Man, Love Your Woman [Rogue Element Disco Dub Remix]
Mr oizo : pourriture 7
Simian Mobile Disco : I Got This Down
Wildchild : Renegade Master (Fatboy Slim Old Skool Mix)
Fatboy Slim : Sho Nuff
The Chemical Brothers : Come Inside
The Prodigy : Spitfire
Yeah!
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mercredi 25 mars 2009
Party Party Party! Digitalshaperz Crew @ Quai 45
... et on n'oublie pas l'un des rares After Party de Rennes au Quai 45 le dimanche matin, à partir de 6h30!
mardi 17 mars 2009
Review // MODULOR PARTY @ la Loco, Paris // 13 février 2009 par Rémy (Electrochoc)
Line-up:
> Arnaud Rebotini (live + dj)
> David Carretta (live)
> Scratch Massive (live)
> Terence Fixmer (live + dj)
> Faces (live)
> Oscar (dj)
> D-No (dj)
Après un happy hour dans un bar fréquenté en majorité par des jeunes filles et des vieux beaux, l’un expliquant peut-être l’autre, direction la grande salle de La Loco pour le live de Scratch Massive. Sur scène, le duo délaisse l’ambiance intimiste de Time, dernier album en date, pour une techno ravy qui met tout le monde en apesanteur. Terence Fixmer prend ensuite le relais et calme illico le dancefloor. Pas sûr que son style âpre et martial prenne toute sa dimension dans un club… Dans la salle, on croise The Hacker, autre amateur de musique mortifère.
Succombant à l’appel d’une banquette vide, on attend en spéculant sur le nouveau live d’Arnaud Rebotini. C’est d’ailleurs lui qui nous tire de notre léthargie une demi-heure plus tard en soumettant les enceintes à rude épreuve. Visiblement heureux de jouer, le gaillard assure le show derrière une armada de claviers. D’une main, il pianote des basses monumentales, de l’autre il trinque avec le public. Une version française du man-machine ? En tout cas, impossible de quitter le dancefloor avant le break final sur fond de sirènes stridentes.
Après la tempête, le calme plat. En live, David Carretta suscite l’ennui. Si quelques titres accrochent l’oreille, l’ensemble ne décolle pas et le Marseillais se perd dans ses références disco. On remarque au passage qu’Arnaud Rebotini et David Carretta ont décidé de renouveler le look du producteur de musique électronique. Ce soir, les deux artistes du label Module arborent en effet de magnifiques bacchantes. Mr Oizo avait vu juste en appelant son deuxième album Moustache… Mais avoir la même moustache que Moroder ne suffit pas ! La soirée se termine au bar : on trinque avec les vieux beaux et on soupire ensemble en se demandant où sont passées les jeunes filles.
Succombant à l’appel d’une banquette vide, on attend en spéculant sur le nouveau live d’Arnaud Rebotini. C’est d’ailleurs lui qui nous tire de notre léthargie une demi-heure plus tard en soumettant les enceintes à rude épreuve. Visiblement heureux de jouer, le gaillard assure le show derrière une armada de claviers. D’une main, il pianote des basses monumentales, de l’autre il trinque avec le public. Une version française du man-machine ? En tout cas, impossible de quitter le dancefloor avant le break final sur fond de sirènes stridentes.
Après la tempête, le calme plat. En live, David Carretta suscite l’ennui. Si quelques titres accrochent l’oreille, l’ensemble ne décolle pas et le Marseillais se perd dans ses références disco. On remarque au passage qu’Arnaud Rebotini et David Carretta ont décidé de renouveler le look du producteur de musique électronique. Ce soir, les deux artistes du label Module arborent en effet de magnifiques bacchantes. Mr Oizo avait vu juste en appelant son deuxième album Moustache… Mais avoir la même moustache que Moroder ne suffit pas ! La soirée se termine au bar : on trinque avec les vieux beaux et on soupire ensemble en se demandant où sont passées les jeunes filles.
mercredi 4 mars 2009
mardi 3 mars 2009
vendredi 20 février 2009
"Monde de merde", a mix by ∅
Hi/salut!,
Here is my 2009' mix of 2008' diamonds (with some aliens from outer time), a serie of head dancing pearls for freaky nerds.
(J'ai l'honneur de vous présenter le millésime 2009 de ma vision du mix, élaboré à base de perles auditives produites en 2008 (ainsi que quelques intrus temporels), une série de diamants sonores pour les jeunes sauvages qui dansent dans leur tête autant qu'avec leur corps).
My pleasure,
(car tel est mon bon plaisir)
La Denrée, aka ∅ (ou l'inverse)
Tracklisting indicatif:
1-"Contain"/Consumed/Plastikman
2-"Meson"/Hadron ep/Sleeparchive
3-"Libration"/Substance et Vainqueur
4-"Particle"/Hadron ep/Sleeparchive
5-"Site 312"/Marko Fürstenberg
6-"(R)edit#2(range'd)"/Richie Hawtin
7-"The human bond(Claude Vonstroke recognize rave mix)"/Kevin Saunderson
8-"Ebian"(Samuel l. Session rmx)/j.Sydenham
9-"Noiser"/Audion
10-(R)edit#1(freek'd)/Richie Hawtin
11-"Burdelia"/Dinky
12-"Juni kk(Kollectiv turmstrasse vocal rmx)"/Marko Fürstenberg
13-"Grounation(berghain drum jack)"/Roots&wire/Deadbeat
14-"the Final Frontier"/Ur(dédicace, Marco!!!)
15-"Death is not Final"/Shackleton
16-"Uli, mein Ponyhof rmx"/recomposed remixes, deutsch grammophon/Ricardo Villalobos
Here is my 2009' mix of 2008' diamonds (with some aliens from outer time), a serie of head dancing pearls for freaky nerds.
(J'ai l'honneur de vous présenter le millésime 2009 de ma vision du mix, élaboré à base de perles auditives produites en 2008 (ainsi que quelques intrus temporels), une série de diamants sonores pour les jeunes sauvages qui dansent dans leur tête autant qu'avec leur corps).
My pleasure,
(car tel est mon bon plaisir)
La Denrée, aka ∅ (ou l'inverse)
Tracklisting indicatif:
1-"Contain"/Consumed/Plastikman
2-"Meson"/Hadron ep/Sleeparchive
3-"Libration"/Substance et Vainqueur
4-"Particle"/Hadron ep/Sleeparchive
5-"Site 312"/Marko Fürstenberg
6-"(R)edit#2(range'd)"/Richie Hawtin
7-"The human bond(Claude Vonstroke recognize rave mix)"/Kevin Saunderson
8-"Ebian"(Samuel l. Session rmx)/j.Sydenham
9-"Noiser"/Audion
10-(R)edit#1(freek'd)/Richie Hawtin
11-"Burdelia"/Dinky
12-"Juni kk(Kollectiv turmstrasse vocal rmx)"/Marko Fürstenberg
13-"Grounation(berghain drum jack)"/Roots&wire/Deadbeat
14-"the Final Frontier"/Ur(dédicace, Marco!!!)
15-"Death is not Final"/Shackleton
16-"Uli, mein Ponyhof rmx"/recomposed remixes, deutsch grammophon/Ricardo Villalobos
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mercredi 18 février 2009
M. Triss Drum'n'bass Adventures, Feb. 2009!
Playlist:
01 Eat Static "Tractor Beam"
02 Aphrotdite "Cross chanel"
03 Random Movement "Intersections Pm"
04 Logistics "The Trip"
05 London Electricity "Hanging Rock"
06 Eric Prydz "Pjanoo (High contrast RMX)"
07 Nu Tone "Missing Link"
08 Fatboy Slim "The Rockafeller Skank (Mulder’s Urban Takeover RMX)
09 Variousse "Signs (Dubplate Mix)
10 Dj Defkline & Red Polo "Bam Bam"
11 Missy Elliot "Get Ur Freak On"
12 Murder "Don’t Believe"
13 Nas & NTM "Chacun Sa Mafia"
14 Andre 3000 "My Favorite Things"
15 Laurent De Wilde "Spintro"
16 Origin Unknow "Valley Of The Shadows"
17 Busta Rhymes "Break Ur Neck"
18 Simon Burnett "Dub War"
19 Francky Brown "You’re Elvis"
o_O
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lundi 16 février 2009
mercredi 11 février 2009
Garnier au Rex... Par Rémi / Electrochoc
Il existe des clubs et des djs qui entretiennent des liens si forts qu’il est presque impossible de les dissocier. Larry Levan et le Paradise Garage, Derrick May et le Music Institute, Garnier et le Rex Club.
En ce début d’année 2009, la température avoisine les moins dix degrés sur le Boulevard de la Poissonnière. Minuit, et déjà plusieurs dizaines de personnes font la queue devant le Rex. Dans quelques minutes, le club ouvrira pour un « Laurent Garnier all night long ». Il n’y a même pas de warm-up. Rapidement, les portes se libèrent et le public se rue vers le dancefloor, bien content de se réchauffer. Moi aussi ! Un public aux âges contrastés, de dix-huit à cinquante ans, mais uni dans la façon d’être. Ici, pas de tape à l’œil, on vient juste pour la musique. Que les clubbers fashion de Trax ou Tsugi paraissent loin ! Garnier joue à la maison et cela se perçoit dès le premier morceau, Flash forward de Gainsbourg. Classieux. Tranquillement, il s’attache ensuite à créer une atmosphère à l’aide de titres dub façonnés avec des machines. Au bout d’une vingtaine de minutes, un pied se fait entendre, amené en douceur à l’aide des EQs de la DJM-800. Ce même pied devient le fil d’Ariane des deux premières heures de la soirée, entièrement dédiées au four to four : pure techno-soul, titres bourrés de percussions à la Joe Claussell, classiques garages, et, plus étonnant, de la minimale ! Pas du Daniel Bell, non, plutôt des productions dignes de Radioslave. Dans la foulée, Garnier teste son futur single, Gnamankoudji, titre signifiant jus de gingembre en langue Dioula, et qui possède un beau potentiel. Influences de la house de la fin des années 80, basse sombre à souhait, des percussions tribales et un gimmick joué… à la trompette.
1h48 : hurlements hystériques sur la piste. Garnier entame une série de morceaux trancey sublimes, tout à fait dans l’air du temps. Si l’on revient à la trance, c’est peut-être parce que la minimale doit commencer à tourner en rond… Après un détour par le fumoir, les choses sérieuses commencent. On navigue à présent à Detroit, avec des types qui racontent des trucs pas très marrants sur des rythmiques implacables. Brrrr… Evidemment, Garnier ne résiste pas au plaisir de l’autocitation et lâche Panoramix, dont le break ferait décoller de sa chaise Edouard Balladur, le propulsant torse nu sur la piste – c’est pour l’image, si vous connaissez quelqu’un de plus amorphe, je prends !
L’une des grandes qualités du Rex, hormis un son absolument démentiel, tient dans le fait que le positionnement de la cabine du dj est vraiment bien conçu. Le dancefloor se répartit ainsi en demi-cercle autour de celle-ci et le dj est donc à la hauteur du public. Pour ceux qui se sont approché de la vitre, ce fut l’occasion de découvrir que Garnier mixe dorénavant sur cds et qu’il utilise énormément les effets de la DJM-800, avec un touché à la Jeff Mills. En un peu moins rapide cependant… A la réflexion, les djs doivent aujourd’hui maudire les téléphones portables : passer sa soirée sous la mitraille des flashs, merci ! Sans compter qu’il s’agit toujours de la même photo… Quel intérêt ?
3h00 : le sound-system diffuse une intro monumentale. Drum and bass time ! Le light-jockey abuse alors des jets de fumée et les visages minés par l’alcool prennent des apparences étonnantes dans cette ambiance évanescente. Genre le bal des zombies. Le Rex connaît maintenant l’affluence des grands soirs et il devient difficile de danser. « On se dirait dans un élevage de poulets ! » me lance ma voisine. Ça y ressemble ! Terminant la session drum, Garnier repart vers une techno plus rentre-dedans. Au passage, il mixe la réinterprétation de son Man with the red face par Mark Knight et Funkagenda. J’en viens alors à penser que le cofondateur de Fcommunications n’aura mixé que peu de classiques ce soir, en dehors de ses propres productions. Mr Jack, un aficionado de Lolo, m’en donnera plus tard l’explication : au Rex, le bonhomme garde toujours les anthems pour la fin. Le seul souci, comme me l’a confié un des videurs de la boîte, c’est que personne ne sait jamais quand se termine un mix de Garnier au Rex ! « On s’arrête de travailler quand lui s’arrête… » a-t-il ajouté, un tantinet résigné. 5h00 : il est temps de partir. Mon after m’attend, soit une heure de transport pour rentrer. Vive la région parisienne ! Les Don’t you want it, Quetzal et autres Amazon seront donc pour une prochaine fois.
Big up Lydia. Rex attitude ! Merci à toute l’équipe de Digital Sharpez. More is coming…
Rémi
En ce début d’année 2009, la température avoisine les moins dix degrés sur le Boulevard de la Poissonnière. Minuit, et déjà plusieurs dizaines de personnes font la queue devant le Rex. Dans quelques minutes, le club ouvrira pour un « Laurent Garnier all night long ». Il n’y a même pas de warm-up. Rapidement, les portes se libèrent et le public se rue vers le dancefloor, bien content de se réchauffer. Moi aussi ! Un public aux âges contrastés, de dix-huit à cinquante ans, mais uni dans la façon d’être. Ici, pas de tape à l’œil, on vient juste pour la musique. Que les clubbers fashion de Trax ou Tsugi paraissent loin ! Garnier joue à la maison et cela se perçoit dès le premier morceau, Flash forward de Gainsbourg. Classieux. Tranquillement, il s’attache ensuite à créer une atmosphère à l’aide de titres dub façonnés avec des machines. Au bout d’une vingtaine de minutes, un pied se fait entendre, amené en douceur à l’aide des EQs de la DJM-800. Ce même pied devient le fil d’Ariane des deux premières heures de la soirée, entièrement dédiées au four to four : pure techno-soul, titres bourrés de percussions à la Joe Claussell, classiques garages, et, plus étonnant, de la minimale ! Pas du Daniel Bell, non, plutôt des productions dignes de Radioslave. Dans la foulée, Garnier teste son futur single, Gnamankoudji, titre signifiant jus de gingembre en langue Dioula, et qui possède un beau potentiel. Influences de la house de la fin des années 80, basse sombre à souhait, des percussions tribales et un gimmick joué… à la trompette.
1h48 : hurlements hystériques sur la piste. Garnier entame une série de morceaux trancey sublimes, tout à fait dans l’air du temps. Si l’on revient à la trance, c’est peut-être parce que la minimale doit commencer à tourner en rond… Après un détour par le fumoir, les choses sérieuses commencent. On navigue à présent à Detroit, avec des types qui racontent des trucs pas très marrants sur des rythmiques implacables. Brrrr… Evidemment, Garnier ne résiste pas au plaisir de l’autocitation et lâche Panoramix, dont le break ferait décoller de sa chaise Edouard Balladur, le propulsant torse nu sur la piste – c’est pour l’image, si vous connaissez quelqu’un de plus amorphe, je prends !
L’une des grandes qualités du Rex, hormis un son absolument démentiel, tient dans le fait que le positionnement de la cabine du dj est vraiment bien conçu. Le dancefloor se répartit ainsi en demi-cercle autour de celle-ci et le dj est donc à la hauteur du public. Pour ceux qui se sont approché de la vitre, ce fut l’occasion de découvrir que Garnier mixe dorénavant sur cds et qu’il utilise énormément les effets de la DJM-800, avec un touché à la Jeff Mills. En un peu moins rapide cependant… A la réflexion, les djs doivent aujourd’hui maudire les téléphones portables : passer sa soirée sous la mitraille des flashs, merci ! Sans compter qu’il s’agit toujours de la même photo… Quel intérêt ?
3h00 : le sound-system diffuse une intro monumentale. Drum and bass time ! Le light-jockey abuse alors des jets de fumée et les visages minés par l’alcool prennent des apparences étonnantes dans cette ambiance évanescente. Genre le bal des zombies. Le Rex connaît maintenant l’affluence des grands soirs et il devient difficile de danser. « On se dirait dans un élevage de poulets ! » me lance ma voisine. Ça y ressemble ! Terminant la session drum, Garnier repart vers une techno plus rentre-dedans. Au passage, il mixe la réinterprétation de son Man with the red face par Mark Knight et Funkagenda. J’en viens alors à penser que le cofondateur de Fcommunications n’aura mixé que peu de classiques ce soir, en dehors de ses propres productions. Mr Jack, un aficionado de Lolo, m’en donnera plus tard l’explication : au Rex, le bonhomme garde toujours les anthems pour la fin. Le seul souci, comme me l’a confié un des videurs de la boîte, c’est que personne ne sait jamais quand se termine un mix de Garnier au Rex ! « On s’arrête de travailler quand lui s’arrête… » a-t-il ajouté, un tantinet résigné. 5h00 : il est temps de partir. Mon after m’attend, soit une heure de transport pour rentrer. Vive la région parisienne ! Les Don’t you want it, Quetzal et autres Amazon seront donc pour une prochaine fois.
Big up Lydia. Rex attitude ! Merci à toute l’équipe de Digital Sharpez. More is coming…
Rémi
jeudi 29 janvier 2009
Kiki's breaky podcast adventures Ep.III
Playlist:
#1 Digital Base "Behold"
#2 B-Phreak "Repeat Groove"
#3 Cut & Run "Higher Friend"
#4 MKM & GBX "I Don't Think So"
#5 Loop DeVille "All Over You Diq"
#6 Lee Combs "Futur Sound Of Retro 2008"
#7 Hardy Hard, Mr. X, Lady Waks "Records Back" (Baymont Bros Remix)
#8 Funkasaurus "Kebappa"
#9 Bassbn Twins "Woppa"
#10 Nero "Night Thunder"
#11 Outro "God Loves Breaking"
o_O
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lundi 26 janvier 2009
ITW // Marc Trakker (Our very own...), par Electrochoc
Marc Trakker : un nom qui évoque des imports de vinyles américains estampillés UR. A dire vrai, rien de surprenant quand on connaît le personnage. Avec Trakker, Detroit est toujours dans la place et la trilogie Derrick May, Juan Aktins, Kevin Saunderson n’a pas pris une ride.
On lui donne bien volontiers raison.
E.Choc : peux-tu raconter ton parcours et présenter tes différentes casquettes ?
Marc Trakker : j'ai commencé à écouter de la musique électronique vers 1996, j'avais 13 ou 14 ans, avant ça, j'écoutais surtout du rock. Du metal, les trucs genre Sepultura, etc., c'était ma première claque musicale ! Et puis ma soeur sortait en rave à cette époque et ramenait des cassettes à la maison : Jeff Mills, Manu Le Malin… J'ai écouté et j'ai accroché tout de suite, il y avait tellement d'énergie, de rythme, je me suis dit que je voulais faire pareil !
E.Choc : jeune, tu étais pas mal attiré par la trance goa. En mixes-tu encore à l’occasion ? Un petit Hallucinogen de derrière les fagots ?
Marc Trakker : non ! En fait je n'ai jamais mixé de trance, j'aurais pourtant aimé à l'époque, mais je n'avais pas encore de platines. J'écoutais simplement chez moi des compils du genre Goa-head et des artistes comme Transwave, Prana...
E.Choc : tu aimes aujourd’hui la techno minimale. Plutôt Robert Hood ou Ricardo Villalobos ?
Marc Trakker : sans hésiter Robert Hood, pour le tout début, UR et les pionniers. Pour la force et l'émotion que dégage sa musique, le froid et le chaud, le côté primitif et minimale simple et efficace, mais toujours le groove !
E.Choc : visiblement, Detroit compte beaucoup pour toi. Est-ce que tu ne déplores pas le manque actuel de sorties du côté de la Motor city ?
Marc Trakker : oui, mais je dirais de manière générale le manque de sorties " Techno ". Beaucoup d'artistes ont changé complètement de style, un peu comme des girouettes, ils ont revendus leurs machines et leurs vinyles pour simplement se produire avec un portable et un soft. C'est vrai qu'il y a un côté pratique, mais je pense qu'il ne faut pas tomber dans une uniformisation de la musique électronique. Dans le courant « minimal », très actuel, il y a de très bonnes choses, mais la plupart des prods du moment ne m'excitent pas ; je garde un oeil ouvert sur un nombre très restreint de labels qui me plaisent vraiment.
E.Choc : imaginons que tu disposes d’un budget illimité et même du pouvoir de ressusciter les morts… Attends-toi déjà à recevoir pas mal d’appels ! Quel serait alors le plateau de ta soirée idéale ?
Marc Trakker : beaucoup de monde, si c'est budget illimité, ce serait un festival ! Alors pour commencer Juan Atkins, Derrick May, Kevin Saunderson, les trois en même temps ! Et puis Jeff Mills, Mad Mike et Jimmy Hendrix dans les coulisses pour un featuring, Kraftwerk aussi. Kurt Cobain serait là pour ma soeur et Mohammed Ali ferait du K-1 dans un stadium. On finirait la semaine de fête par un concert de Franck Sinatra, j'en oublie plein, bref un truc impossible !
E.Choc : à propos de soirée, tu étais booké à l’édition 2008 d’Astropolis, comment s’est déroulé ton passage aux platines ?
Marc Trakker : j'ai pris le contrôle des platines à la fin de la soirée, vers 3h00. Il s'agissait de la soirée Bzh system, le jeudi soir, parrainée par Micropoint. J'avais prévu une petite intro pour changer directement d'ambiance, les gens étaient chauds. J'ai joué principalement de l' Electro Us assez speed, bien chargé en bass comme j'aime, mélangé avec quelques tracks Tech, sur vinyles toujours. C'était vraiment une atmosphère de club de fin de soirée, très moite, un super souvenir. Ce festival est vraiment top, organisé par des gens passionnés.
E.Choc : sur ton myspace, on te voit en photo, avec, juste à côté, l’affirmation suivante : « Art is resistance ». A quoi crois-tu qu’il faille résister ?
Marc Trakker : justement aux modes, à la branchitude : il faut faire la musique que l'on aime. J'ai toujours fonctionné comme cela, je ne joue que des disques que j'aime et pas pour faire comme tout le monde ou parce qu’il s’agit d’artistes à la mode. Je m'en tape. La musique est un espace de liberté, l'art de manière générale, ça devient de plus en plus rare par ces temps...
E.Choc : myspace toujours, que pourront entendre les gens qui actionneront le player présent sur ta page ?
Marc Trakker : pour le moment des tracks qui datent de 2008, entre Techno et Electro dark minimal et deux extraits d'un mix à trois platines vinyles nommé « Techno days ». Il s'agit d'un avant goût de ce qui va arriver… Le but étant de faire un mix techno, sur le moment, avec spontanéité, un peu comme en soirée, sans effets ni aucune retouche. Sans filet quoi.
E.Choc : es-tu à la recherche d’un label pour tes productions ?
Marc Trakker : oui, c'est un peu l'objectif de 2009 : continuer à produire des tracks et pourquoi pas les sortir. Ça me plairait !
E.Choc : on m’a dit beaucoup de bien d’un collectif rennais baptisé Digital ShaperZ… Les connais-tu ?
Marc Trakker : oui, bien sûr ! C'est un groupe d'amis, on a monté ce collectif ensemble l'année dernière. On a chacun nos influences, mais au final, c'est la même passion de la musique. On jouait séparément et on s'est dit que peut-être ce serait pas mal de se regrouper pour organiser des soirées. On va continuer à mixer dans différents endroits pour l'année 2009, peut-être en faisant des thèmes : drum'n bass et hip-hop ou Techno et minimal. Les dates seront annoncées sur notre blog ainsi que notre myspace.
Big up Eric !
Merci à Electrochoc // www.emission-electrochoc.com
On lui donne bien volontiers raison.
E.Choc : peux-tu raconter ton parcours et présenter tes différentes casquettes ?
Marc Trakker : j'ai commencé à écouter de la musique électronique vers 1996, j'avais 13 ou 14 ans, avant ça, j'écoutais surtout du rock. Du metal, les trucs genre Sepultura, etc., c'était ma première claque musicale ! Et puis ma soeur sortait en rave à cette époque et ramenait des cassettes à la maison : Jeff Mills, Manu Le Malin… J'ai écouté et j'ai accroché tout de suite, il y avait tellement d'énergie, de rythme, je me suis dit que je voulais faire pareil !
E.Choc : jeune, tu étais pas mal attiré par la trance goa. En mixes-tu encore à l’occasion ? Un petit Hallucinogen de derrière les fagots ?
Marc Trakker : non ! En fait je n'ai jamais mixé de trance, j'aurais pourtant aimé à l'époque, mais je n'avais pas encore de platines. J'écoutais simplement chez moi des compils du genre Goa-head et des artistes comme Transwave, Prana...
E.Choc : tu aimes aujourd’hui la techno minimale. Plutôt Robert Hood ou Ricardo Villalobos ?
Marc Trakker : sans hésiter Robert Hood, pour le tout début, UR et les pionniers. Pour la force et l'émotion que dégage sa musique, le froid et le chaud, le côté primitif et minimale simple et efficace, mais toujours le groove !
E.Choc : visiblement, Detroit compte beaucoup pour toi. Est-ce que tu ne déplores pas le manque actuel de sorties du côté de la Motor city ?
Marc Trakker : oui, mais je dirais de manière générale le manque de sorties " Techno ". Beaucoup d'artistes ont changé complètement de style, un peu comme des girouettes, ils ont revendus leurs machines et leurs vinyles pour simplement se produire avec un portable et un soft. C'est vrai qu'il y a un côté pratique, mais je pense qu'il ne faut pas tomber dans une uniformisation de la musique électronique. Dans le courant « minimal », très actuel, il y a de très bonnes choses, mais la plupart des prods du moment ne m'excitent pas ; je garde un oeil ouvert sur un nombre très restreint de labels qui me plaisent vraiment.
E.Choc : imaginons que tu disposes d’un budget illimité et même du pouvoir de ressusciter les morts… Attends-toi déjà à recevoir pas mal d’appels ! Quel serait alors le plateau de ta soirée idéale ?
Marc Trakker : beaucoup de monde, si c'est budget illimité, ce serait un festival ! Alors pour commencer Juan Atkins, Derrick May, Kevin Saunderson, les trois en même temps ! Et puis Jeff Mills, Mad Mike et Jimmy Hendrix dans les coulisses pour un featuring, Kraftwerk aussi. Kurt Cobain serait là pour ma soeur et Mohammed Ali ferait du K-1 dans un stadium. On finirait la semaine de fête par un concert de Franck Sinatra, j'en oublie plein, bref un truc impossible !
E.Choc : à propos de soirée, tu étais booké à l’édition 2008 d’Astropolis, comment s’est déroulé ton passage aux platines ?
Marc Trakker : j'ai pris le contrôle des platines à la fin de la soirée, vers 3h00. Il s'agissait de la soirée Bzh system, le jeudi soir, parrainée par Micropoint. J'avais prévu une petite intro pour changer directement d'ambiance, les gens étaient chauds. J'ai joué principalement de l' Electro Us assez speed, bien chargé en bass comme j'aime, mélangé avec quelques tracks Tech, sur vinyles toujours. C'était vraiment une atmosphère de club de fin de soirée, très moite, un super souvenir. Ce festival est vraiment top, organisé par des gens passionnés.
E.Choc : sur ton myspace, on te voit en photo, avec, juste à côté, l’affirmation suivante : « Art is resistance ». A quoi crois-tu qu’il faille résister ?
Marc Trakker : justement aux modes, à la branchitude : il faut faire la musique que l'on aime. J'ai toujours fonctionné comme cela, je ne joue que des disques que j'aime et pas pour faire comme tout le monde ou parce qu’il s’agit d’artistes à la mode. Je m'en tape. La musique est un espace de liberté, l'art de manière générale, ça devient de plus en plus rare par ces temps...
E.Choc : myspace toujours, que pourront entendre les gens qui actionneront le player présent sur ta page ?
Marc Trakker : pour le moment des tracks qui datent de 2008, entre Techno et Electro dark minimal et deux extraits d'un mix à trois platines vinyles nommé « Techno days ». Il s'agit d'un avant goût de ce qui va arriver… Le but étant de faire un mix techno, sur le moment, avec spontanéité, un peu comme en soirée, sans effets ni aucune retouche. Sans filet quoi.
E.Choc : es-tu à la recherche d’un label pour tes productions ?
Marc Trakker : oui, c'est un peu l'objectif de 2009 : continuer à produire des tracks et pourquoi pas les sortir. Ça me plairait !
E.Choc : on m’a dit beaucoup de bien d’un collectif rennais baptisé Digital ShaperZ… Les connais-tu ?
Marc Trakker : oui, bien sûr ! C'est un groupe d'amis, on a monté ce collectif ensemble l'année dernière. On a chacun nos influences, mais au final, c'est la même passion de la musique. On jouait séparément et on s'est dit que peut-être ce serait pas mal de se regrouper pour organiser des soirées. On va continuer à mixer dans différents endroits pour l'année 2009, peut-être en faisant des thèmes : drum'n bass et hip-hop ou Techno et minimal. Les dates seront annoncées sur notre blog ainsi que notre myspace.
Big up Eric !
Merci à Electrochoc // www.emission-electrochoc.com
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