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Collectif Rennais de quatre DJs passionnés de musiques en général et électroniques en particulier, les DigitalshaperZ fusionnent leurs univers pour le bonheur de vos conduits auditifs. Ils gravitent autour d'une équation originelle mêlant passion musicale, plaisir de jouer, sens de la fête, amour du subwoofer, de la sueur, des filles, du groove, des plantes vertes, du boogie-woogie... Résultat: un large panel de musiques représentées, sans frontières ni sectarisme, du Hip-hop au break, en passant par la techno, la ghettotech, la drum'n'bass et le dubstep...

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Next showwwZ:

  • Dimanche 12 octobre // RAWpenair @ le Jardin Moderne, Rennes // 12h-00h // 12€
  • Vendredi 24 octobre // Côme @ 1988 Live Club, Rennes // 00h-6h // 10€
  • Samedi 25 octobre // Goldthwait @ Nordik Impakt, Parc des Exposition, Caen // 20h-6h // 35€

jeudi 8 juillet 2010

Session Shaperz berlinoise, mai 2010 (je suis à la bourre, et alors?!)

On s'était donnés rendez vous à 17h30 sur l'Alexander Platz. Et l'on s'est retrouvés pile poil, à 15 minutes près. pas mal. filé à l'appart, nickel et situé en plein épicentre du clubbing berlinois (près de la rivière Spree, station  de S-bahn (le métro aérien) Warshauer Strasse). Jugez plutôt: avec le Watergate, le Berghain-panorama bar et le trésor mais aussi le club der visionäre à 15 min. à pied, ça laisse songeur. Bon y'avait aussi des boites pourries commerciales comme on sait très bien faire en France, on n'y a pas trop prêté attention. Courses et apéro, un peu crevés du voyage, option papy charentaises on a loupé Tonton Sven Väth: il passait au Watergate à 500m de chez nous, on l'a su le lendemain, trop dur. heureusement grâce aux wurst noyées de sauce Flamengrill curry et à un mélange bière vodka on a tenu bon.

lendemain en mode touriste-shopping-balade dans berlin. On se fait les emblèmes de la ville (Sony center/Potsdamer platz, le monument du souvenir des victimes de l'holocauste, la porte de brandebourg, le reichstag et tutti quantti.

En soirée, après une bonne kartoffeln salad et quelques substances éthyliques, on prend le chemin du Week End club, niché au 15è étage d'un immeuble dans le plus pur style des années 80, hall en faux marbre compris. vestiaire improvisé, ascenseur avec groom qui s'emmerde un peu et direction le 7è ciel. au fur et à mesure que l'étage s'approche, un rumeur étouffée de beats sourds croît sagement mais sûrement. La porte s'ouvre on déboule dans le club et on hallucine doucement: un étage complet, vitré d'un bout à l'autre et bordé d'une large banquette cuir, débouchant sur un panorama immanquable de Berlin. Assez magique quand le soleil se lève. Et encore, les bons jours, la terrasse sur le toit de l'immeuble a de quoi charmer le plus blasé des clubbers.  Aux platines cette nuit le survolté et inusable Derrick May et un mélange assez irrésistible de house dub hypnotique qu'on sirote avec déliction tout en écoutant nos bières. On se rend compte que non seulement les gens sont cools en club, d'une gentillesse évidente, mais que l'esprit y est excellent. la sauce peut prendre. et quand le soleil se lève, vers 8-9h du mat' l'ambiance est carrément magique. Juste l'impression d'avoir enfin trouvé l'endroit qui vibre sur la même fréquence que ce que l'on estime depuis si longtemps. Etre là, pour le plaisir de la musique et de la danse, en toute simplicité et décontraction. berlin. Ah, et on peut fumer en club, pour le plus grand bonheur de Kevin. Ca m'a donné l'occasion de faire la connaissance de Julia, charmante jouvencelle locale avec qui on a passé une bonne partie de la soirée avant de la perdre. Un peu crevés et peu habitués aux marathons berlinois, on a fini par rejoindre l'appart en début de matinée, non sans un détour par un Club Der Visionäre fermé, tenus par un sentiment de liberté euphorique, à avoir dépassé certaines limites temporelles.

Bon, je vous explique tout de suite, quand on vient clubber à berlin, le tourisme en prend un coup. A vrai dire les activités diurnes en général. on a quand même pris le temps de vadrouiller un peu dans la ville, à pieds pour mieux s'en imprégner, et on est  EVIDEMMENT passés chez Hard Wax, LE disquaire techno mondial -ou presque-. intense recueillement fébrile chez les amateurs de techno marco et moi même. kevin se fait un peu chier : aucune trace de breakbeat dans les rayons. je suis quand à moi surpris de ne trouver qu'une proportion assez faible de nouveautés. ou je suis aveugle ou les choses se passent ailleurs: quand on fourni la plus conséquente armada de dj's techno (ici le vinyle reste sacré pour beaucoup) ça fait un peu chiche. Si quelqu'un a une explication je suis preneur. Ensuite si ma mémoire est bonne je crois qu'on a piqué un roupillon, mangé et attaqué un apéro digne de ce nom après une p... de douche froide. nan pas maso: eau chaude en panne, on n'a pas gueulé: après tout c'est bien utile pour décuver. Sur les coup d'1 h du mat on s'est dit qu'il serait bon d'y aller, et c'est ce que l'on a fait. à pied. le pied.

Tout est question de temps. Les plus belles expériences musicales riment souvent avec altération de dimension temporelle. En festival par exemple, ou encore au Berghain ce soir là. Tiens donc. On avais pourtant pris soin d'éviter les fautes de goût les plus criantes. Du genre se pointer au meilleur club techno du monde avant deux heures du matin. Peine perdue: 1h30 de queue dans l'incertitude et l'angoisse de faire partie des -nombreux- refoulés. C'est donc un peu éberlués et extatiques que nous sommes finalement entrés, bénis par le regard de Sven le physio. Abandonnant le monde, telle Alice dans le terrier, on plonge dans une autre dimension. Une ancienne centrale électrique, immense et sombre cathédrale de béton nu aux multiples étages et recoins sombres, aux éclairages spartiates et centrée sur l'essentiel: une sono parfaite et un line-up de Dj's magique. Les convives sont au diapason: un ensemble hétéroclite confinant souvent au bizarre voire au transgenre. Repères brouillés. Une impression mêlée de décadence et de décontraction doucement euphorique ou violemment cool. Tout ça sur près de 24h -de 23h59 le samedi à >22h le dimanche soir-... Un autre monde je vous dis! On a dû y rester une dizaine d'heures hors du temps, à oublier le monde extérieur au point d'en occulter la lumière du jour. Les heures passent sans que l'on n'y prenne garde, focalisés sur les grooves hypnotiques et répétitifs des Dj's. Techno sombre, glaciale, tranchante et futuriste en bas (le Berghain); house minimale, aussi dépouillée mais plus chaleureuse, en haut (le Panorama Bar). Ma préférence allant pour le 2è étage, plus humain(!). Martin Buttrich (en live) et Loco Dice (Dj-set) nous délivrent des moments classieux et assez classiques de tech-house minimale, mais la palme revient à Cassy, toute sourire durant 4h de deep house ensorcelante et hypnotique à souhait, pour un voyage dansant des plus marquants. Une seule envie, quand on quitte le club, épuisé, à midi: revenir !

forcément le lendemain, euh, le soir même on ne fait plus grand chose, mais on tenais quand même à se taper une dernière curry wurst arrosée de bière dans un petit quartier cool de kreuzberg en bordure de canal...

Puis vint l'heure du départ. Un déchirement bien sûr. Dire qu'il y a des crevards qui font le trajet tous les week end... y'a même un mec qui a écris un bouquin dessus (Lost and Sound: Berlin, techno end the Easyjet set, Rapp Tobias, Innervisions)


1 commentaire:

La Denrée a dit…

petite video du Week end club au petit matin avec Derrick au platines... non Hans n'est pas là, c'est derrick MAY...
http://www.youtube.com/watch?v=mEAaDB31fKQ